Construire / présenter un travail

Savoir analyser une oeuvre d’art est indispensable aux études d’un historien de l’art. Mais savoir construire et présenter le résultat de ses réflexions, dans le cadre d’un examen ou d’un travail, oral ou écrit, représente une autre compétence dont l’acquisition est essentielle. L’objet de ce chapitre est d’apporter les outils nécessaires à cette acquisition.

Avant de lire les différentes pages de ce chapitre, gardez présent à l’esprit le fait que vous serez jugé, de façon générale, selon les critères suivants – auxquels s’ajoutent des exigences spécifiques à vos travaux :

  1. l’intérêt de votre sujet (quand c’est le vôtre) ou la manière dont vous le traitez (lorsqu’il vous a été imposé) ;
  2. votre esprit critique ;
  3. la précision de votre problématique ;
  4. la bonne présentation (grammaticale, stylistique et graphique) de votre travail.

Pour des détails plus précis concernant ces critères, veuillez vous reporter aux pages de ce chapitre.

Remarques concernant les travaux et les examens d’histoire de l’art de la période moderne (XVI-XVIIIe s.) à l’Université de Genève

À l’Université de Genève, les étudiants en histoire de l’art de la période moderne (XVIe-XVIIIe s.) peuvent être soumis à plusieurs types d’exercices oraux ou écrits.

Des examens oraux ou écrits

Organisés en salle par le Service des examens, les examens ont lieu lors des deux sessions principales (février et juin) et lors de la session de rattrapage (septembre).

Il peut s’agir d’examens écrits (E) et oraux (O), pour lesquels il existe trois types de sujets :

  1. un sujet à choix (E, BA2) : l’étudiant choisit parmi deux sujets qui lui sont proposés par l’enseignant ;
  2. un sujet imposé (O, BA3 ou BA4) : le sujet est imposé par l’enseignant, ou l’étudiant tire au sort parmi des sujets imposés par l’enseignant
  3. un sujet libre (O, MA2 ; E, MA Champ à choix I ; O, MA Champ à choix II) : le sujet est librement choisi par l’étudiant, après en avoir discuté avec l’enseignant.

1. L’examen écrit (E, BA1), de 6 heures, porte sur une question à choisir parmi deux, soumises par le professeur d’histoire de la période moderne (XVIe-XVIIIe s.), et portant sur l’intégralité du contenu des cours d’introduction et d’approfondissement de l’année, ainsi que sur les lectures et les recherches complémentaires, réalisées par l’étudiant au cours de ses études.

2. L’examen oral de commentaire d’oeuvres (O, BA2 ou BA3), de 30 minutes, a lieu dans le cadre du bachelor, en présence du professeur d’histoire de la période moderne (XVIe-XVIIIe s.) et d’un expert choisi par ce dernier. Il consiste à analyser une série de 4 images, tirées au sort. Les deux premières sont issues du contenu des cours d’introduction et d’approfondissement, et font l’objet d’une préparation de 30 minutes, puis d’une présentation de 15 minutes. Les deux suivantes sont choisies en-dehors du contenu des cours d’introduction et sont discutées sans préparation, durant le dernier quart d’heure de l’examen.

3. les examens de MA (E, MA2 ; O, MA3 ; E, MA Champ à choix I ; O, MA Champ à choix II), de 30 minutes (oral) ou de 6 h (écrit), qui ont lieu en master, dans le cadre d’un enseignement précis, et qui portent sur un dossier dont le sujet et la composition sont choisis par l’étudiant en collaboration avec l’enseignant responsable.

Des travaux oraux ou écrits

Ces travaux sont présentés dans le cadre des séminaires du bachelor et du master. Il peut de sujets à choix (BA, MA) ou de sujets libres (BA6). Suivant les demandes de l’enseignant, l’étudiant peut être amené à faire une présentation orale et/ou un dossier écrit. Dans le cadre du BA6, il s’agit toujours d’un mini-mémoire écrit, qui est un travail noté d’un minimum de 20 pages (au moins 40 000 signes), sans compter d’éventuelles annexes.

Il existe trois types différents d’évaluation de travaux préparés par les étudiants dans le cadre des séminaires et des cours :

1. Le contrôle continu (CONT)

Géré par l’enseignant responsable, le contrôle continu suppose de l’étudiant qu’il s’inscrive, avec le dernier contrôle, auprès du Service des examens afin de valider sa note. Si l’étudiant s’est inscrit officiellement au Service des examens et a fait au moins un contrôle, le contrôle continu compte et l’étudiant reçoit au moins un 1 de présence (une tentative échouée). En cas d’échec, il est préférable, pour l’étudiant, de refaire son année avec un autre contrôle continu. Si l’étudiant échoue à se représenter sous forme d’épreuve écrite ou orale, l’enregistrement aux examens reste sous la forme d’un contrôle continu et l’organisation des examens est géré en interne.

2. L’évaluation notée (EVN)

Il s’agit d’un travail personnel de l’étudiant, qui se présente sous la forme d’un petit mémoire d’une trentaine de pages, d’un rapport de stage, etc.

Il exige la collaboration d’un juré.

3. L’attestation (ATT)

Il s’agit d’un exposé oral ou d’un travail écrit satisfaisant aboutissant à une attestation de séminaire sans note.

Elle n’exige pas la collaboration d’un juré.